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Les purpuras

Le terme de purpura est un dérivé du mot grec porphyra. Le porphyre est le nom d’un mollusque marin duquel on extrait un pigment rouge. Les lésions purpuriques associées aux fièvres pestilentielles sont reconnues dès l’antiquité. L’italien Girolamo Fracastorius (57) (1555) décrit chez des malades avec fièvre et infection des spots rouges à la surface de la peau qu’il appelle «lenticulae», «puncticulae»ou «peticulae», c’est-à-dire des pétéchies. En 1557, le médecin portugais Amatus Lusitanus (58), de son vrai nom John Rod de Castelbranco, précise que ces atteintes cutanées peuvent également se manifester en dehors des fièvres: «Morbus Pulicaris absque Febre». En France Daniel Sennert parle du «pourpre», terme retenu ensuite par L. de Galtier (59) (1645) et A. Porchon (60) (1688) dans leurs traités sur les éruptions cutanées. La première description clinique détaillée du purpura est faite en 1658 par Ewgalemus (61) qui utilise le terme de «scurvey». C’est également en 1658 que Lazare de la Rivière (62), médecin du Roi de France, énonce l’idée selon laquelle le purpura («macula puerpereas») est du à un épaississement du sang sortant des veines capillaires de la peau. En 1734, Alf Hornung (63) propose une première subdivision du purpura en trois groupes: le purpura simple, le purpura fébrile et le purpura scorbutique. Une année plus tard Paul Gottlieb Werlhof (64) isole le purpura hémorragique («morbus maculosus haemorrhagicus»).

 

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Histoire des vascularites :

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