En 2013 les adhérents de l'association ont été sollicité pour répondre à un questionnaire portant sur les professions exercées au moment où ils ont déclaré leur vascularite.
Le but de ce questionnaire était d’évaluer, parmi les adhérents, le lien entre la survenue d’une vascularite et les professions de chacun, en les regroupant par secteur d’activité et en tenant compte du facteur d’exposition aux matières dangereuses.
Il permet également une approche du facteur séquellaire de la maladie qui ouvre la voie vers d’autres questionnaires.
Le taux de participation est assez faible puisque 220 adhérents ont été sollicités, 77 réponses nous ont été retournées, soit 35% des adhérents. L’ensemble des réponses étaient exploitables.
Nous remercions une nouvelle fois les participants.
Répartition des vascularites|green
Atteintes|green
76,6 % des personnes interrogées ont plus d’une atteinte.
Facteur séquellaire|green
14 personnes n’ont plus d’atteintes aujourd’hui, ce qui représente 18% des personnes interrogées.
32 % des personnes interrogées conservent 100% de leurs atteintes par rapport au début de la maladie.
Exposition matières dangereuses|green
Exposition aux matières dangereuses & produits chimiques :
Autres matières dangereuses|green
Autres matières dangereuses & produits chimiques :
Le facteur de stress a été relaté dans les commentaires, ainsi que les vaccins. Ils ont donc été inclus dans le tableau des autres expositions.
Conclusion|green
Conclusion : Les données recueillies ne permettent pas de mettre en évidence une matière dangereuse plus qu’une autre, ni un secteur d’activité plus qu’un autre dans la survenue des vascularites. Le pourcentage d’atteintes ORL et pulmonaires est élevé mais n’est pas une indication sur une matière que l’on pourrait respirer puisque les pourcentages de ces atteintes sont pratiquement identiques quand il y a exposition ou non. Notons l’apparition du facteur de stress, relaté dans les commentaires, plus élevé que la normale juste avant la survenue de la maladie ainsi que des interrogations par rapport au vaccin et leur conséquence dans le déclenchement de la maladie. Il parait intéressant de développer l’enquête par rapport au facteur séquellaire en y ajoutant une notion de durée et d’âge. Les résultats ont été transmis au GFEV.
Patricia Parisot—Raphaël Darbon
Membres association Wegener