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FAQ2DERNIÈRE MISE À JOUR 3 mai 2022 (rajout vidéo Pr. Fischer)

Cette FAQ est destinée aux patients porteurs d'une vascularite et sera mise à jour en fonction de l'évolution des données sur les vaccins contre la COVID-19 ainsi que les recommandations. Ces informations sont donc susceptibles d'évoluer au fil du temps.

Sources : Conseil scientifique de l'association, GFEV (groupe Français d'Etude des Vascularites) + FAI2R (filière des maladies auto-immunes et auto-inflammatoires rares) + Tous chercheurs + COSV

Illustrations : Vie de Carabin (sources INSERM, ANSM et PubMed)


 Le COSV (Comité d'Orientation de la Stratégie Vaccinale) a émis de nouvelles recommandations pour les patients sévèrement immunodéprimés :

- La suppression du seuil de 264 BAU/ml pour accéder à Evusheld : l’accès sera possible, au cas par cas, quel que soit le taux d’anticorps antiS (sérologie)

- Un rappel vaccinal tous les six mois est désormais recommandé pour tous les patients ayant une réponse vaccinale positive

- Ces rappels pourront être cumulé avec l’administration d’Evusheld – dont le COSV soutient le doublement des doses – pour améliorer leur protection

- Les proches de ces patients pourront également s’ils le souhaitent recevoir un rappel tous les 6 mois.

Coronavirus recos patients FAI2R 15 04 2022 VF Recommandations Enfants COVID19   

Le vaccin contre la COVID-19 est-il recommandé si j'ai une vascularite ?

La vaccination contre le coronavirus SARS-CoV-2 est fortement recommandée au cours des vascularites, quel que soit leur type (dont les vascularites associées aux ANCA).

Les personnes sévèrement immunodéprimées sont à très haut risque de formes graves de la Covid-19. Aussi, les traitements immunosuppresseurs peuvent impacter la réponse vaccinale et induire un défaut de production d’anticorps neutralisants et/ou altérer la réponse lymphocytaire T (même si cette dernière ne se mesure pas en routine). 

  • Au sein des personnes sous traitement immunosuppresseur, les patients recevant du rituximab ont une probabilité plus importante de présenter une forme sévère d’infection COVID-19,
  • moindre de développer une réponse vaccinale satisfaisante, d’autant plus qu’ils sont déplétés en lymphocytes B au moment de la vaccination,
  • en revanche, la probabilité de développer une réponse anticorps anti-SARS-CoV-2 sous rituximab est plus importante si la vaccination est réalisée après repopulation lymphocytaire B.

Pour ces raisons, l’injection systématique d’une 3ème dose de vaccin est recommandée chez les patients sous immunosuppresseurs, 4 semaines après la deuxième dose, ou dès que possible pour les personnes qui auraient déjà dépassé ce délai.

Le Conseil Scientifique du GFEV conseille de discuter, au cas par cas, la conduite à tenir concernant un éventuel recul d’une première perfusion de rituximab (dans le cadre d’un traitement d’induction) ou un éventuel espacement des perfusions dans le cas d’un traitement d’entretien, selon le degré d’urgence clinique, en tenant compte des facteurs de susceptibilité à une forme sévère d’infection, et en prenant en compte la sérologie anti-protéine S et le taux des lymphocytes B.

Chez un patient recevant du rituximab et ne présentant pas de réponse anticorps suffisante après 3 doses de vaccin :

  • Il est important de signaler que la réponse lymphocytaire T semble préservée et qu’elle procure probablement une certaine protection, même s’il est impossible de l’évaluer précisément
  • L'efficacité du rappel vaccinal (environ 6 mois après la 3ème dose) dans cette situation particulière n'est pas démontrée. Néanmoins, sa réalisation semble importante à discuter, idéalement au moment de la reconstitution B s’il est envisageable de décaler la perfusion de rituximab (notamment dans le cas des traitements d’entretien).

Dans tous les cas, la surveillance de la réponse anticorps est indispensable pour identifier les patients n'ayant pas de réponse anticorps ou une réponse anticorps insuffisante, potentiellement éligibles aux anticorps monoclonaux, en prophylaxie pré- ou post-exposition.

On incitera également à la vaccination de l’entourage, au respect des mesures barrières et à la prise de contact en urgence avec le médecin suivant le patient en cas d’infection documentée (PCR+) pour discuter l'administration d’un traitement par anticorps monoclonaux à visée curative, ou en cas de contact avec une patient ayant la Covid-19 pour l'administration d'anticorps monoclonaux en prophylaxie post-exposition.

 

Participez à l'enquête sur l'efficacité vaccinale chez les patients porteurs d'une vascularite. Cliquez ici.

+ Vidéos d'informations sur la vaccination Covid-19 et maladies auto-immunes/auto-inflammatoires =>

 

Dois-je me faire vacciner contre la COVID-19 si ma vascularite est active ?

En ce qui concerne les traitements d'induction, les effets de vos traitements peuvent réduire l'efficacité du vaccin mais il est recommandé de ne pas modifier le schéma thérapeutique en cours ou à venir.

Concernant les traitements d'entretien, la vaccination peut être proposée sans modification du schéma thérapeutique sauf pour le rituximab. Pour ce dernier, un délai de 2 à 3 semaines entre la deuxième injection du vaccin et la perfusion de rituximab pourrait être observé si le traitement et la situation le permettent. 

Dans tous les cas, le mieux est d'évaluer votre situation personnelle avec votre spécialiste.

Existe-t-il un risque que ma vascularite se réactive à la suite du vaccin contre la COVID-19 ?

Une poussée de la maladie après l'inoculation du vaccin est très peu probable, mais ce risque ne peut être formellement exclu en l’absence de données spécifiques dans cette population.

Il y a beaucoup plus de risques de faire une forme sévère de la COVID-19.

Le vaccin protège contre les formes sévères de COVID-19.

Puis-je me faire vacciner contre la grippe et contre le pneumocoque ?

D'une manière générale, ces 2 vaccins sont recommandés pour les patients porteurs d'une vascularite. Toutefois, il est conseillé de les faire à distance du vaccin contre la COVID-19.

Le vaccin ARN messager peut-il modifier génétiquement nos cellules humaines ?

Non absolument pas, le vaccin n’affecte pas et n’interagit pas avec l’ADN de nos cellules. En effet le petit morceau d’ARN messager injecté reste dans le cytoplasme de nos cellules et ne peut pas entrer dans le noyau de nos cellules où se trouve notre ADN. Le noyau qui contient l’ADN est entouré d’une enveloppe qui régule très précisément le trafic des molécules entre le cytoplasme et le noyau.

Une fois dans le cytoplasme d’une cellule humaine, l’ARN messager est directement pris en charge par toute la machinerie de la cellule qui permet, à partir d’une séquence d’ARN messager, de fabriquer la protéine correspondante (ici la protéine spike). Les ARN messagers ont une durée de vie très courte dans nos cellules et sont très rapidement dégradés une fois la protéine fabriquée.

Avantages : rapide à fabriquer à grande échelle et par conséquent à refabriquer en cas de mutation importante du virus, conduit à une bonne réponse du système immunitaire.

Inconvénients : nécessite des conditions de transport et de stockage complexes (-70/80°C) car l’ARN messager se dégrade facilement.

Une fois vacciné contre la COVID-19, suis-je toujours contagieux pour les autres ?

Le délai d'efficacité optimale du vaccin est assez long. Nous n’avons pas encore suffisamment de données pour connaître la durée moyenne de cette efficacité vaccinale pour être sûr que nous ne pouvons plus être contagieux après une vaccination (c'est-à-dire recevoir et transmettre à d‘autres le virus). Il convient donc de continuer à respecter scrupuleusement les gestes barrières.

Puis-je me faire vacciner si j'ai des antécédents allergiques ?

Pour les personnes allergiques s'inquiétant de la possibilité de pouvoir recevoir ou non les vaccins à ARN, vous trouverez ci-dessous un document réalisé par les allergologues de l'Hôpital Tenon pour vous orienter sur les précautions ou non à prendre. Ce document est une recommandation parfaitement fiable de la conduite à tenir.

Cliquez sur l'image pour agrandir

Antécédents allergiques mini

Vous pouvez également visionner cette vidéo => J'ai ou j'ai déjà fait des allergies, puis-je me faire vacciner contre la COVID-19 ?

Pour aller plus loin

BD-ARN messager. Vous avez un message !

BD ARN messager vous avez un message Page 01 mini

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Illustrations : Vie de Carabin (sources INSERM, ANSM et PubMed)

 

Informations sur les différents vaccins disponibles actuellement contre la Covid-19 (associaiton "Tous chercheurs" : Tous chercheurs - vaccin ARNm utilisés dans le cas de la covid-19

Recommandations du GFEV (Groupe Français d'Étude des Vascularites) : https://www.vascularites.org/blogue/position-du-gfev-sur-la-vaccination-contre-le-coronavirus-sars-cov-2-chez-les-pat/

Recommandations de la filière de santé malaides auto-immunes et auto-inflammatoires rares FAI2R : Recommandations 15 avril 2022

 


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